Hilda et la forêt de pierres – Luke Pearson –éditions Casterman – 2017.
On n'en finit plus de chanter les louanges de la
série Hilda, tout d’abord publiée par les éditions anglaises Nobrow,
désormais au catalogue Casterman. De Hilda et le géant de minuit, en
passant par Hilda et La parade des oiseaux ou Hilda et le chien noir, Luke Pearson a démontré qu’il tenait dans cette
création sans doute la série jeunesse actuelle la plus enthousiasmante.
La cohérence –et l’aspect inédit- de l’univers de son personnage était
présent dès le premier opus. Mêlant bestiaire fabuleux,
paysages qui parviennent à enchanter notre propre quotidien et vrai
sens de l’aventure, Hilda subjugue par la beauté de ses compositions,
mais aussi par la profondeur sous-jacente au récit. Des personnages
apparaissent progressivement depuis l’origine de série,
et semblent acquérir leur vie propre, s’enrichir mutuellement. On est
sans cesse émerveillé de retrouver une connaissance issue d’un livre
précédent. Le monde d’Hilda est plein de vie, de sentiment, de poésie.
Quant à ce Hilda et la forêt de pierres, il
permet d’approfondir les liens entre l’héroïne et sa maman, de
l’inclure à son monde merveilleux. Par son sens du détail, et son
acceptation des silences qui se dessinent entre les personnages, Luke
Pearson parvient une nouvelle fois à nous émerveiller et
à nous inventer le désir d’attendre impatiemment la continuation de
cette magnifique fresque.
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