Ne
reste que la violence – Malcolm Mackay – éditions Liana Lévi
– 2014.
Après
Il faut tuer Lewis Winter et Comment tirer sa révérence,
Malcolm Mackay clôt sa trilogie avec Ne reste que la violence.
Ce dernier opus continue à nous faire partager le quotidien de tueur
à gages de Calum Maclean dans la ville de Glasgow. Celui-ci nous
était apparu dans un premier temps froid, méthodique et distancié.
Sauf qu'épisode après épisode, le ton s'est emplit de gravité,
des failles sont apparues dans sa cuirasse. La solitude des
protagonistes de ce théâtre du crime organisé s'y est révélée
de plus en plus abyssale. Ne reste que la violence fait
souvent écho à l'Impasse, cet immense film de Brian De
Palma, tant on devine qu'aucune rédemption ne sera offerte à ses
protagonistes. On avait rêvé d'un final admirable pour cette sombre
et mélancolique trilogie, Malcolm Mackay nous l'offre avec
virtuosité.
«Il
ne préviendra personne qu'il quitte l'appartement. C'est évident.
Un homme qui est peut-être mort la veille ne prévient personne de
son départ. Il disparaîtra. Pas seulement pour Young et Jamieson
mais pour tout le monde. Enfin, pas tout à fait, parce que pour ça
il a besoin d'un peu d'aide. Il ne peut pas y arriver seul.»
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