La
muraille de lave
– Arnaldur Indridason – éditions Métaillié – 2012.
En
l'absence du commissaire Erlendur, un personnage se révéle :
Sigurdur Oli. Ce dernier va à la fois mener son enquête, rendre
service à des amis au risque d'être hors-la-loi, et tenter de
faire face à la récente séparation avec sa femme. Si les
différentes affaires auxquelles il se confronte (chantage,
assassinat, pédophilie...) semblent
n'avoir aucun lien, très vite elles vont s'imbriquer les unes aux
autres. Roman publié en Islande en 2009, la Muraille
de lave
semble être hanté par la crise financière de 2007. Mais, la
grande force du livre, c'est de nous faire ressentir que le
traumatisme est plus profond. Comme
le dira Sigurdur Oli : « Vous devez considérer tout cela
comme un ensemble ».
Sans manichéisme, Indridason parvient avec
brio à
nous prouver que chacune des affaires a au moins un point commun :
l'égoïsme et l'individualisme de nos décisions et de nos vies.
Commentaires
Enregistrer un commentaire